La traite des êtres humains est un crime odieux qui se nourrit des inégalités, de l’instabilité et des conflits. Les trafiquants exploitent l’espoir et la détresse d’autrui, et s’attaquent aux plus démunis en les privant de leurs droits fondamentaux.
Les enfants et les jeunes, les migrants et les réfugiés sont des cibles de choix. Les femmes et les filles se retrouvent encore et toujours dans la ligne de mire. Nous parlons ici d’exploitation sexuelle odieuse, dont font partie la prostitution contrainte, le mariage forcé et l’esclavage sexuel. Nous parlons ici du commerce effroyable des organes humains.
La traite des êtres humains est multiforme et ignore les frontières. Trop souvent les trafiquants agissent en toute impunité, et leurs crimes sont loin de recevoir l’attention requise. Cela ne peut plus durer.
L’ONU est déterminée à prendre des dispositions pour que les trafiquants soient traduits en justice tout en s’attachant à protéger et soutenir leurs victimes. Les droits des victimes doivent devenir la priorité – qu’il s’agisse des victimes des trafiquants, des passeurs ou d’autres formes modernes d’esclavage ou d’exploitation.
Dans leur projet de pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières qui sera adopté en décembre, les États Membres se sont montrés résolus à prévenir, combattre et éliminer la traite des êtres humains dans le contexte des migrations internationales.
En cette Journée mondiale de la lutte contre la traite des êtres humains, nous devons nous rassembler autour des questions fondamentales que sont la prévention, la protection et les poursuites afin de construire un avenir où ce crime ne saurait exister.