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Investir dans les adolescentes pour un monde plus juste, stable et pacifique

La Tunisie, à l'instar du reste des pays, a célébré le 11 juillet, la journée mondiale de la population sous la thématique "investir dans les adolescentes".

A cet effet, le bureau de l'UNFPA en Tunisie en coopération avec l'IADH (Institut Arabe des Droits de l’Homme) a organisé un atelier autour de la réalisation des ODDS (Objectifs de Développement Durable) telle que vue par les adolescentes et adolescents des clubs de citoyenneté lancés dans les collèges et lycées de différentes régions de la Tunisie en 2013 par l'IADH et le SNU.

La journée mondiale de la population en Tunisie

A l’occasion de la journée mondiale de la population, des ateliers interactifs et artistiques ont été proposés par l’UNFPA et l’IADH afin de sensibiliser les jeunes et leur faire prendre conscience de l’importance des problèmes de population et de la nécessité de les incorporer au traitement des questions de développement durable. La journée a été marquée par une dynamique d’échange et d’interaction avec les jeunes adolescents pour qu’ils s’expriment autour des ODD. Cet atelier a été une occasion d'échanger avec les adolescent-es sur leurs droits, le lien entre la réalisation de leurs droits et l'agenda de développement à l'horizon de 2030 et de leur fournir un espace qui leur permet de se projeter d'ici 2030, et de déterminer leur rôle dans leur communauté afin de réaliser les ODDs.

 

Les jeunes et les ODD

Il ressort de ces réflexions que le succès du nouveau Programme de développement durable à l’horizon 2030 dépend de l’aptitude des différents pays à soutenir les adolescentes et investir en elles. Une occasion sans précédent pour les adolescentes de revendiquer leurs droits, de concrétiser leurs aspirations et de transformer notre monde.

“Le nouveau programme de développement nous appelle à ne laisser personne en arrière. Pour atteindre ceux qui sont le plus en arrière, les dirigeants et les communautés doivent se préoccuper avant tout et prendre la défense des droits fondamentaux des adolescentes les plus marginalisées, en particulier de celles qui sont pauvres, non scolarisées, exploitées, ou soumises à des pratiques nuisibles, y compris le mariage d’enfants. Les filles marginalisées sont exposées à une mauvaise santé procréative et courent un plus grand risque de devenir mères alors qu’elles-mêmes sont encore des enfants. Elles ont le droit de comprendre et de contrôler leur propre corps et de donner forme à leur propre vie.” a déclaré Dr. Babatunde Osotimehin [Secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies et Directeur exécutif de l’UNFPA].

 

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